CE QU’IL FAUT FAIRE
Acquérir un chat de Compagnie, un Chat Standard ou un Chat de Concours n’est pas la même démarche.
Voici quelques astuces pour vous aider à vous lancer.
Quel prix ?
Il y a trois catégories déterminées d’après la capacité à reproduire dans les Standards. Les responsables régionaux pourront vous aider en fonction de ce que vous recherchez et vous guider en regard de ces classes, qui sont toujours spécifiées sur l’acte de vente :
– « Chats de Compagnie » : Ce sont des chats de Race avec Pedigree évidemment. Ils possèdent de petits défauts vis à vis du « Standard », imperceptibles aux « amateurs » mais qui pourraient ressurgir dans les générations à venir. La Déontologie veut qu’on les fasse stériliser, leur prix est relativement inférieur aux autres catégories prenant en compte ces défauts ET ils sont destinés à ceux qui n’ont pas l’intention de se lancer dans l’élevage, mais qui veulent un beau chat de race.
– « Chats Standard » ou « Chat dits de Reproduction » : Ce sont des chats qui s’approchent du Standard de la Race. Il pourront faire de bons reproducteurs. Attention, ne pas oublier que de tous petits défauts peuvent n’apparaître que plus tard, ils sont dits « non rédhibitoires » et ne peuvent être reprochés à l’éleveur comme un « vice caché ».
– « Chats de Concours » : Ce sont des chats appelés à assurer la destinée de leur race et leur lignée. Généralement ils ne sortent pas du cercle d’une association, ou éventuellement se cèdent entre éleveurs chevronnés, entre associations. Leur prix ne les met pas à la portée du Public ( … à l’exception de quelques gens du Show Business ! ), et de toutes façons, vous ne sauriez pas faire la différence, alors attention à ce qu’on vous raconte !!!
Une conclusion pour mettre bien les choses au clair : l’immense majorité des Sacrés de Birmanie sont des chats dits de compagnie ! Pourquoi nous direz-vous ??? Hey what did you expect ? Dame Nature dans sa grande bonté nous offre de très, très jolis chatons mais, mais elle n’est pas une pro des standards et les petits chaussons qui martèlent notre standard , s’ils peuvent aider à être le fruit d’une sélection, oui, mais c’est avant au hasard que nous nous en remettons, hasard que nous essayons au maximum , nous autres éleveurs passionnés, de gérer au mieux ! Alors sachez bien que si le standard parle de gants et d’éperons avec moulte détails , c’est pour nous obliger à accéder au pôle d’excellence ! Alors du blanc ,oui , des gants parfois 4, plus souvent 2, des éperons itou, de l’irrégularité à foison mais tout à l’unisson et sans débordement ni trop court ……… rarement ! Et un champion d’Europe marié avec une non moins championne d’Europe ne donneront pas forcément naissance à des Best in Show en puissance ! D’ou notre détermination, notre pugnacité et le prix relativement élevé de nos petiots même de compagnie !
A quel âge ?
Il est impossible d’installer un chaton chez soi avant disons … trois mois 1/2 si l’on veut être faire correctement les choses !
Le premier vaccin a généralement lieu lors de la visite Vétérinaire dés deux mois 1/2. Le second doit être pratiqué entre trois et quatre semaines plus tard. La loi exige qu’un animal soit cédé « pucé » , mais en aucune façon qu’il soit primo vacciné ni entièrement vacciné. Ce sont les éleveurs qui par respect pour le chaton qu’ils cèdent, ont adopté la coutûme d’effectuer la primo vaccination sur ce dernier en même temps que la pose de la puce, elle obligatoire, permettant ainsi d’effectuer la demande de pedigree auprès du LOOF. Certains vont même jusqu’à effectuer l’intégralité des vaccins, primo et rappel + rage par excès de conscience professionnelle ! La loi n’en demande pas tant ! Ceci étant il appartient à chaque éleveur d’appliquer le protocle vaccinal que lui conseille son vétérinaire , son meilleur conseiller.
Par contre céder un chaton juste après la primo vaccination, est un peu risqué , une réaction vaccinale n’étant jamais à écarter . Beaucoup d’éleveurs demandent à garder leur bébé une dixaine de jours après, afin de vérifier si tout va bien . Le fait de passer le relai au nouveau propriétaire en lui indiquant les dates à respecter pour le ou les rappels protège celui-ci car le chaton sera vu au moins une fois juste après la cession par le nouveau praticien , garantissant ainsi la vente et s’assurant contre les maladies visées à l’aricle 22 de la loi n°89412 du 22.06.1989.